mercredi 22 août 2007

Sentiments anonimes dans le Delta du Danube

Position: Delta du Danube, la 4 ième édition du Festival International de Film Indépendant «Anonimul», 13-19 aout



Responsabilités: bénévole avec norme entière de responsabilités, parfois en s’agitant plus que les autres organisateurs

















David a dit que dans un festival les plus importantes sont les relations qui se créent entre les gens. C’était la dernière journée du festival; après une nuit blanche nous sommes allez a la plage pour voir le lever du soleil. Son vrai nom est David Casals Roma et il a gagne cette année le prix du public pour son court métrage «Save the world»; sur son portable il a des vidéos avec ses deux filles blondes, qui sont adorables.














JJ Cervier a gagne l’année passée le premier prix pour son court-métrage «Le temps des cerises» et cette année a fait partie du jury. Il a les yeux très bleus, 1.71m et je ne vais jamais oublier sa tête baigne après qu’il s’est jeté habille dans la piscine le dernier soir du festival. Ni sa blague avec l’hérisson.



Sergio Canella a été le seul qui a fait du marketing pour son film. Apres avoir pose des cartes de pub pour son film sur chaque chaise de la salle nr.2, le public n’a pas été tres nombreux. Dommage. On espère qu’il va avoir plus de chance dans un festival écologiste, car son film «Carpa Diem» est tes éducatif (vous pouvez le voir sur son site: www.sergiocannella.it).
Malheureusement, je n’ai pas interagit avec les autres que par hasard, mais la plupart des gens ont été très intéressants. Et les nuits à cote de la piscine ou ils fessaient des blagues ont vraiment pimente l’atmosphère.




























Rétrospective:


  • Découverte du Delta; promenade en bateau sur les canaux avec un guide très communicatif et descente dans l’eau, qui n’était pas très profonde; photo de group.



















  • J’étais en charge du jury de la section de court-métrages, donc j’ai vu la plupart des «shorts films». Beaucoup des idées, des tentatives d’atteindre la limite, des films tres expérientiels ou tres photographiques, un peu d’amour et de rêve. La fascination qui s’installe quand la lumière s’étend dans la salle de cinéma.



  • Ken Loach: l’invite spécial du festival, le metteur en scène anglais a un discours tres profond et mature sur le cinéma. J’ai l’impression que j’assiste a une initiation dans un nouveau monde, un monde que j’ai devine jusqu'à maintenant, mais les limites duquel j’ai jamais transgressé. 2 conclusions importantes:
    *le cinéma ne va jamais mourir, car les jeunes préfèrent toujours au lieu de voir un film sous le même toit que leurs parents
    *il faut qu’on encourage les films européens dans leur lutte avec les films américains. Dans ce sens-la, les festivals sont une bonne idée.














  • Cristian Mungiu: le metteur en scène du film roumain «4 mois, 3 semaines et 2 jours» qui a gagne la Palme d’Or a Cannes répond au rendez-vous avec son public. J’ai une sensation de malaise après la projection de son film, quoi que je le trouve intéressant.



  • Le meilleur long métrage (grand prix du festival): est gagne par le film roumain «California dreamin’», celui qui a gagne aussi Un certain regard a Cannes. Un film touchant, amusant, fort et dur dans le même temps. Le metteur en scène de celui-ci est mort l’année passe dans un accident de voiture, donc le public est deux fois plus impressionné. Feux d’artifices sur les accords de la chanson «Allegria» et l’impression qu’on assiste a un moment historique.









  • Balade sur la plage, pour voir l’endroit ou le Delta se jette dans la Mer Noire. Et un dragon en bouteilles de plastique qui regarde attentivement les gens qui polluent la région.














  • Frustration: parce que les organisateurs sont sourd aux propositions d’améliorer certains aspects du festival; parce qu’on doit déranger les gens pendant qu’ils mangent pour les communiquer des choses; a cause des ironies et des commentaires gratuits. Mais je suis contente que j’étais la; dans une chambre immense, avec mes meilleures amies (Mada-alias «pisi»=«petit chat», Elena et Felicia), dans un endroit magnifique, avec qqn qui a cuisine pour nous 3 fois par jour, avec des gens très intéressant autour. Les films et les invites ont mérité tout l’effort. Qu’allegria!





P.S: JJ, il faut qu'on se revoit pour te raconter les secrets de dimanche :-)

lundi 6 août 2007

Quand le team building se transforme en barbecue...

Ah, oui! Depuis 2 semaines je suis embauche dans une agence d'événementiel. Ce que je fasse exactement la...je vais vous dire dans 2 autres semaines, quand je dois choisir le titre pour mes cartes de visite. Déjà les postes suivants sont pris:
  • coffe maker= la personne qui prépare le meilleure café (Florin)
  • coffe breaker= la personne qui détient le record pour le nombre des pauses des café qu'elle prenne chaque jour (Ana)

Il me reste toujours le “bonsaï keeper”, car on a just acheté un petit joli bonsaï. Sinon, ils se passent que des choses sérieuses dans mon agence...

Je vais commencer avec le début: les premiers 3 jours on est parti en “team building” à la montagne. La, “le grand boss” à une vieille maison, sans eau courante, mais avec une cour très accueillante.

Equipement/accessoires: 9-11 personnes, 1 écran de projection, 2 ordinateurs portables, 3 installation de lumière (avec des effets spéciaux), 3 grands écouteurs (2300watts), 4 micros, 1 appareil de mixage, une liste de karaoké, 3 hamacs+ beaucoup de nourriture.

Le psychologue n'a pas pu venir, donc on a renoncé aux jeux typiques pour un team building. On les a remplace par :”la mime”, “les criminels”, “amener de l'eau de la fontaine chaque matin” et “les filles font toujours la vaisselle”.

JOUR 1: Installation. Premier barbecue, attendu par un concert des estomacs.

Révolte contre le sédentarisme: j'arrive à convaincre 2 garçons se balader avec moi. Le village nous offre ses vieilles demeures à voir. Plus loin, dans la foret, je découvre une maison abandonnée; court photo-shooting. Le résultat se trouve en bas. Rencontre avec une vieille femme qui nous raconte sa vie. Adi et Mihai essayent de lui expliquer que le Dj-ing est un vrai métier. Mais elle aimerait qu'on soit plutôt des médecins ou des enseignants. Ou même des éleveurs des chèvres; elle en a deux.

Des accords de guitare, une pastèque, karaoké pour les voisins a 3h du matin et tentative de regarder des films dehors-trop froid. J'ai 2 pulls et une couverture et je tremble encore. Ca s'appelle “délice”, si l'on pense qu'a Bucarest il fait 40 dégrée Celsius. On arrive à voir seulement “La ratatouille”: pas mal!

JOUR 2: Chill out dans la cour. Un voisin nous dise qu'on a une télé tres sympa; on n'essaye pas de lui explique qu'il s'agit en fait d'un écran de projection. Randonné dans les montagnes d'environ. De l'air frais, des sapins et un ciel profondément bleu.

Retour. Barbecue. Discussion libre pour plonger dans les âmes de chacun d'entre nous; pimente avec des jeux jusqu'a 5h du matin.

JOUR 3: Les derniers cafés. Départ nostalgique. Trafic infernal a l'entrée de Bucarest. Chaleur, soif, sommeil.

mercredi 1 août 2007

Enfin: au bord de la mer!

J’adore quand le soleil se lève de la mer. Apres avoir passe une nuit dans les boites, on marche dans le sable froid. Ca fait énormément du bien. Les lumières colores des clubs&terrasses se fondent dans la lumière naturelle qui craque l’horizon. Et moi…je suis une «gourmande des lumières».


Je sens ou il va sortir. L’eau commence a trembler de plaisir; les gens entrent 2 par 2 se baigner, comme les chaises d’un carrousel: 2 par 2. J’aimerais me baigner moi aussi; surtout pendant une nuit avec une pleine lune. Je rêve ca depuis des années; il me manque seulement la personne qui puisse m’attendre avec une grande serviette sur la plage. Mais je ne suis pas inquiété; il est la, quelque part. Très silencieux.

Au retour je découvre qu’ils on fait une terrasse sur la plage qui s’appelle «Café del mar». Ce n’est pas just! J’ai eu cette idée il y a 2 ans…d’avoir «Café de sol» à Bucarest et un «Cafe del mar» au bord de la mer. Ce n’est pas just de voler les rêves! C’est…contra la loi! :)




Bon, j’arrête les histoires et les rêves. Je vous avec laisse les photos:

Il y a une expression en roumain qui signifie «j’aime mon pays avec une haine très forte”






Il y a 2 semaines j’était dans le train de nuit, rentrant a Bucarest après quelques jours tranquilles chez moi. J’avais un nouveau téléphone portable a 1h du matin, quand je me suis endormi, et je l’avais pas a 5.30h, quand le train est arrive. Un monsieur m’a réveillé brusquement, j’ai essaye de voir l’heure, mais le téléphone n’était pas dans le sac a cote de moi. Frustration. Discussion mentale avec les voleurs, en les expliquant l’importance des contacts que j’ai perdu pour toujours. Désorientation…perte de la notion du temps.

Toute la semaine j’ai vu que les mauvaises choses de Bucarest. Les vieux qui sont prêt a disputer avec toi dans le bus si par hasard tu marche sur leur pieds. Les serveurs insolents qui te laissent attendre 3 quarts d’heure avant de venir prendre l’ordre. Les chauffeurs de taxi qui ne veulent pas t’amener chez toi si tu habites trop près et donc ils n’ont pas la chance de gagner une grande somme d’argent; même si tu es une fille et il est 3h du matin même si tu dois traverser une zone industrielle pour arriver chez toi. La terrasse a cote de moi qui met la musique très fort jusqu'à 4h du matin.


Puis les journaux télévisés avec des nouvelles affreuses. Helen me raconte qu’elle a vu des enfants des rues qui lissaient une affiche ou l’on dit que les mendiants ne doivent pas etre encourages et que la societe soit responsable pour eux. Alina me raconte qu’une famille entière a été agresse a la piscine par des tziganes parce qu’un de leurs garçon a dit bonjour a une fille qui était avec eux. Maintenant il se trouve défiguré a l’hôpital et les tziganes sont en liberté. Tous les journaux parlent de la corruption. Quand les gens s’énervent, ils menacent; même les amis entre eux. En plus, la ville est un vrai chantier, avec des travaux sur chaque 3 rue, avec des bus qui changent des trajets s sans préavis, avec des (muncitori) qui ont des pauses pour manger que des heures pour travailler.

J’adore ma ville; mais des temps en temps j’ai envie de lui donner des claques.