mercredi 1 août 2007

Il y a une expression en roumain qui signifie «j’aime mon pays avec une haine très forte”






Il y a 2 semaines j’était dans le train de nuit, rentrant a Bucarest après quelques jours tranquilles chez moi. J’avais un nouveau téléphone portable a 1h du matin, quand je me suis endormi, et je l’avais pas a 5.30h, quand le train est arrive. Un monsieur m’a réveillé brusquement, j’ai essaye de voir l’heure, mais le téléphone n’était pas dans le sac a cote de moi. Frustration. Discussion mentale avec les voleurs, en les expliquant l’importance des contacts que j’ai perdu pour toujours. Désorientation…perte de la notion du temps.

Toute la semaine j’ai vu que les mauvaises choses de Bucarest. Les vieux qui sont prêt a disputer avec toi dans le bus si par hasard tu marche sur leur pieds. Les serveurs insolents qui te laissent attendre 3 quarts d’heure avant de venir prendre l’ordre. Les chauffeurs de taxi qui ne veulent pas t’amener chez toi si tu habites trop près et donc ils n’ont pas la chance de gagner une grande somme d’argent; même si tu es une fille et il est 3h du matin même si tu dois traverser une zone industrielle pour arriver chez toi. La terrasse a cote de moi qui met la musique très fort jusqu'à 4h du matin.


Puis les journaux télévisés avec des nouvelles affreuses. Helen me raconte qu’elle a vu des enfants des rues qui lissaient une affiche ou l’on dit que les mendiants ne doivent pas etre encourages et que la societe soit responsable pour eux. Alina me raconte qu’une famille entière a été agresse a la piscine par des tziganes parce qu’un de leurs garçon a dit bonjour a une fille qui était avec eux. Maintenant il se trouve défiguré a l’hôpital et les tziganes sont en liberté. Tous les journaux parlent de la corruption. Quand les gens s’énervent, ils menacent; même les amis entre eux. En plus, la ville est un vrai chantier, avec des travaux sur chaque 3 rue, avec des bus qui changent des trajets s sans préavis, avec des (muncitori) qui ont des pauses pour manger que des heures pour travailler.

J’adore ma ville; mais des temps en temps j’ai envie de lui donner des claques.

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